Arushaniouz

Sur la longue liste des choses à faire avant notre départ, figurait le rappel des vaccins de Durba, notre chien. Sans ça, peu de chance de le faire rentrer sur le sol français.

Nous l’avons donc emmené chez le vétérinaire. Lorsque nous y sommes allés la semaine dernière, ils étaient en rupture du vaccin polyvalent, et nous avons dû attendre l’arrivage de cette semaine. Et en effet, aujourd’hui c’était le grand jour.

Durba s’est bien habitué à la vie ici, et il a été sage et obéissant, pas stressé du tout. Que ce soit dans la voiture, dans la rue ou chez le véto.  On aurait pu l’imaginer excité par les odeurs, les gens, les bruits, mais rien de tout ça. Serait-il définitivement devenu un berger africain ?

En France, quand on va chez le vétérinaire, il y a toujours le pesage,  la vérification des oreilles, des yeux, du cœur, le  vermifuge obligatoire auparavant etc etc et tout le toutim.  Ici, rien du tout. On prend le vaccin et à même le sol de l’entrée, on fait la piqûre. Et c’est fini.  Faut-il souligner que le prix également n’a rien à voir  avec ceux appliqués en France ?

J’ai pris quelques photos pour vous donner une petite idée d’un cabinet vétérinaire burkinabé. Et ce n’est pas tous les jours qu’on voit un tableau expliquant l’anatomie du dromadaire…