Arushaniouz

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Concert Amadou et Mariam

  

 

Ce samedi, nous avons assisté au concert de Amadou et Mariam à l’Institut Français de Ouaga. Nous ne pouvions pas manquer ça ! Les billets étaient en prévente seulement le jour même du concert, et j’étais au guichet dès l’ouverture, « trop peur » de ne plus pouvoir en avoir, et je crois que j’ai bien fait. Petite parenthèse, le prix des billets est tout simplement imbattable : 1000 FCFA, soit 1,50 € la place ! Le soir venu, j’ai tanné Philippe pour qu’on parte un peu tôt, et heureusement. Du coup, nous avons réussi à trouver des places assises et confortables à un endroit bien situé face à la scène. La salle, très agréable et en plein air, était comble. Tellement comble que beaucoup de spectateurs étaient assis sur les marches, murets, et même debout dans les escaliers.

 

Avant d’entrer dans l’enceinte du Centre Culturel Français, nous avons eu droit à une fouille de nos sacs en bonne et due forme, situation au Mali oblige… D’ailleurs, les écoles françaises et leurs alentours ont été sécurisés également, avec barrières, caméras et militaires. Donc contrairement à ce que je disais dans mon article sur la situation au Mali, il y a bel et bien un plan Vigipirate qui a été déclenché ici, en tous les cas pour les institutions françaises.

 

Mais revenons à notre concert. Je ne suis pas spécialement fan de ce couple de musiciens aveugle originaire du Mali, mais qui ne connaît pas « Dimanche à Bamako » par exemple, qui a été diffusé très largement sur les ondes françaises il y a quelques années. Et ce n’est pas tous les jours que nous avons des artistes d’envergure internationale qui se produisent à Ouagadougou !

 

Le concert en lui-même était très bien. Plus de deux heures de chansons et de musique, de joie et de bonne humeur. Amadou et Mariam débordent de gentillesse, de douceur et de bienveillance. On se serait presque cru en famille, avec la proximité qu’ils ont su créer tout naturellement avec les spectateurs. Une chanson chantée en mooré, la langue du peuple Mossi (majoritaire à Ouagadougou) a remporté un grand succès parmi les très nombreux spectateurs Burkinabés présents. C’était difficile de rester immobile sur les rythmes entraînants, un mélange de sonorités occidentales et africaines, et les plus courageux se sont levés pour danser. Courageux, car il n’y avait vraiment pas beaucoup de place pour se mouvoir. Moi, non, je ne me suis pas levée, pas envie de risquer une chute dans le public, mais me suis dandinée assise sur ma chaise (no comments please).

 

Pour votre culture générale, je vous reproduis en partie le texte de la brochure du CCF :

 

Atteints de cécité, Amadou et Mariam se rencontrent en 1975 à l’Institut des jeunes aveugles de Bamako où ils jouent ensemble dans L’Eclipse Orchestra. Ils ne tardent pas à former un couple à la scène comme à la vie, se mariant en 1980 et commençant leur carrière musicale commune à la même époque. Ils se font connaître au début des années 2000 auprès du public européen, et remportent en 2005 une victoire de la musique pour leur album Dimanche à Bamako, réalisé avec le concours de Manu Chao et vendu à plus de 300 000 exemplaires. Dès lors, ils parcourent les cinq continents, invités par les plus grands festivals de France, Angleterre, Etats-Unis… et participent en 2010 au concert d’inauguration de la coupe du monde en Afrique du Sud, devant 80 000 personnes et des centaines de millions de téléspectateurs. Sorti en avril 2012, leur 8ème album, Folila, regroupe les ingrédients qui ont fait leur succès international : un mélange dansant entre rock et musique malienne.

 

Et un petit lien, bien sûr ! http://www.youtube.com/watch?v=GpuFMa7KhMU

 

 



21/01/2013
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