Arushaniouz

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Dar es Salaam

Dar es Salaam, un de ces noms de ville évoquant des images de magie et de mystère, qui me font rêver depuis toujours. Tout comme Ouagadougou, Tombouctou et Addis Abeba. Ils ont accompagné mon enfance, à travers les histoires, les contes de fées, les mille et une nuits, dont je raffolais. Ouagadougou, nous y avons vécu. Tombouctou, malheureusement nous n’avons pas pu y aller quand nous avons visité le Mali, et pour le moment c’est plutôt compromis vu les événements dans cette région du monde. Restaient Dar es Salaam et Addis Abeba. Dar, comme ils disent ici, je vais vous en parler un peu dans cet article, et Addis Abeba, la capitale de l’Ethiopie, nous l’avons mis sur notre liste de choses à faire pendant que nous vivons ici en Tanzanie.

 

Pour commencer notre petite semaine de vacances, il y a maintenant 15 jours déjà, nous avons pris l’avion à Arusha airport pour Dar es Salaam. Un petit coucou mono-moteur pouvant transporter onze passagers. Un trajet de 2 heures environ,  pendant lequel on aperçoit la terre en continue, ce qui est très sympa. Non, nous n’avons pas vu de troupeaux de girafes galoper, ni aucun autre animal, mais par contre nous avons pu admirer les couleurs de la terre, les reliefs, les lits de rivières à sec ou en eau. Et les emplacements des petits villages, qui forment des cercles ou des carrés vus du ciel.

 

Arrivés à Dar es Salaam, un taxi nous a déposés à notre hôtel en centre-ville, pas très loin du départ des ferries pour Zanzibar. Nous nous sommes promenés dans les rues tout l’après-midi, ainsi que le lendemain matin. C’était très calme dans les rues, car week-end oblige, beaucoup de boutiques étaient fermées. Mais cela nous a permis de voir en toute tranquillité une petite partie de cette ville assez immense, et de nous imprégner de l’ambiance.

 

Dar es Salaam n’est pas une belle ville. Dar es Salaam n’a pas grand’chose d’exotique.  C’est une ville africaine comme beaucoup d’autres sans beaucoup de charme, un peu brouillonne, poussiéreuse, et où il fait chaud.  Bizarrement, elle nous a fait penser un peu à Singapour, mais en beaucoup moins clean, avec ses bâtiments « shophouse » qui datent de l’époque coloniale d’entre les deux guerres,  ou même des années 1950.

 

Un petit peu de culture : Dar es Salaam, un nom d’origine arabe qui signifie havre de paix, n’est plus la capitale de la Tanzanie depuis 1973. Le gouvernement se trouve à Dodoma, à l’intérieur du pays. N’empêche que Dar reste la capitale économique, et même la capitale officieuse du pays.

 

Notre hôtel était correct, bien placé, et nous avions une chambre spacieuse. Un petit incident très étrange tout de même : le matin, en sortant de la salle de bains, j’ai vu de la fumée blanche dans la chambre. D’abord, je pensais qu’il s’agissait de la vapeur de la douche, mais non : elle sortait de derrière le mini-bar ! J’ai cru rêver, surtout quand elle a disparu comme elle était venue. Puis ça a recommencé. Un gros nuage de fumée blanche, quasi-inodore. J’ai réveillé Philippe, qui n’a rien vu et était même assez incrédule. Jusqu’à ce que cela recommence, mais cette fois de derrière la télé ! A deux reprises également. Nous avons appelé la réception, mais évidemment, le temps que quelqu’un arrive, c’était fini. Il y a juste eu un grand « clac » et les lumières ont fait des leurs : un coup je marche, un coup je ne marche plus. Vraiment étrange, et le mystère restera entier…  Dar es Salaam oblige ? 

 



26/02/2017
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