Arushaniouz

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La faune de notre jardin

Aujourd’hui, je vais vous raconter un peu ce qui se passe dans notre jardin… Vous allez voir, c’est palpitant (oui, bon, bref ...).

 

Tout d’abord, nous avons un chien, un berger allemand de 4 ans qui s’appelle Durba, qui y passe le plus clair de son temps. Vous avez déjà pu faire sa connaissance dans d’autres petits articles. Il se porte comme un charme, s’est très bien acclimaté et est heureux comme un coq en pâte.

 

 

 

 

 

Durba adore se jeter sur les murs pour essayer d’attraper les margouyas, un genre de gros lézard d’environ 25 cm de long. Ils sont étonnants avec leur corps à moitié orange, mais aussi très laids. Je suis partie à la chasse au margouya ce matin pour prendre des photos, mais sans succès. Vous allez devoir vous contenter d’une photo pêchée sur internet…   Je suppose qu’ils hibernent à cette époque hivernale avec des températures matinales d’à peine 20°.

 

 

Dans notre jardin, les margouyas cohabitent avec des petites salamandres ultra-rapides, qu’on retrouve aussi dans la maison. On ne comprend pas très bien par où elles passent, mais on les voit filer à toute allure sur les murs et derrière les meubles. Même si je soupçonne ces reptiles d’avoir crougnouté mes petites pousses de laitue, tant qu’ils s’occupent de la population des moustiques et autres insectes, ils ne me dérangent nullement.

 

 

 

Ensuite, un couple de tourterelles a élu domicile dans notre jardin. Ils se désaltèrent dans la gamelle de Durba, et picorent même dans sa nourriture. Parfois nous les voyons se faire des papouilles, et elles volètent gaiement d’arbre en arbre quand elles ne se promènent pas autour de la maison. Il y a d’autres oiseaux, de petite taille et aux couleurs vives, mais je ne connais pas leurs noms. Beaucoup de personnes ici les capturent, à l’aide d’une petite cage « labyrinthe » et les gardent dans une volière sur leur terrasse. Il y a la possibilité d’en acheter dans la rue, aux commerçants ambulants qui que l’on trouve un peu partout en ville. C’est tentant, mais je préfère voir ces mignons petits oiseaux en liberté…

 

 

Puis, je vous présente les chauves-souris. De grosses chauves-souris blanches, presque translucides. On peut les observer à la tombée de la nuit. Elles viennent la plupart du temps à deux, font des cercles au-dessus du jardin, avant de piquer vers la piscine pour boire, de picorer quelques moustiques, de reprendre de la hauteur et de

recommencer leur manège à maintes reprises, pendant un bon bout de temps. La chauve-souris se mange à Ouagadougou paraît-il, bien mijotée. J’ai plusieurs soirs de suite essayé de les prendre en photo, mais ces bestioles sont trop rapides ! Le temps que moi-même et mon appareil réagissons, elles sont déjà loin… Mais j’ai réussi à les choper à peu près, et vous mets quand-même le résultat de mes tentatives les plus réussies (oui, je sais, mes talents de photographe ne s’améliorent toujours pas, hélas !).

 

 

 

 

Nous n’avons rien découvert de dangereux ou de menaçant. Pas de scorpions, serpents, araignées douteuses ou autres bêtes féroces. Il y a juste quelques spécimens étranges qui squattent parfois les transats autour de la piscine le dimanche après-midi. Il s’agirait d’humains, mais qui n’empêchent heureusement pas tout ce petit monde rampant et volant inoffensif d’animer gaiement notre petit coin de verdure fleurie.



11/01/2013
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