Arushaniouz

Maintenant que nous habitons à la campagne, loin de tout, il nous faut au moins un potager. Ce n'est pas l'espace qui manque, et qui de plus est, il y en avait déjà  un. Ce n'est pas très joli, mais cela a le mérite d'exister : des bacs en plastique épais, disposés en "galets", avec une terre meuble et facile à  travailler.

Première étape, enlever toutes les feuilles mortes, dont le jardin est envahi dès le moindre coup de vent. Des coups de vents, il y en a tous les soirs en ce moment. Je m'en souviens de l'année dernière, quand nous venions tout juste d'arriver à Arusha : des rafales impressionnantes, mais sur un laps de temps très limité, une trentaine de minutes tout au plus. Sans pluie, sans sable, juste une tempête qui se lève, et retombe presque aussitôt.

Une fois les feuilles enlevées, nous avons retourné la terre, creusé des sillons. Nos outils : une fourchette et une cuillère, puis une bouteille d'eau percée de petits trous pour faire arrosoir. Ne vous inquiétez pas, nous allons nous équiper mieux que ça, mais pour commencer c'était tout ce que nous avions sous la main. Et nous avons semé des herbes aromatiques de toutes sortes, de la mâche et des radis. Voilà pour nos cultures de plein champ ! Les radis ont d'ailleurs déjà bien germés, ça a l'air très prometteur. Nous avons découvert des plaques de semis aussi sous un arbre, en plus ou moins bon état, mais qu'à cela ne tienne, elles ont repris du service ! A nous les plants de chou, de tomate et de salade !

Nous avons même planté 4 patates, plus par curiosité, pour voir ce que ça peut donner. Le projet est de labourer une parcelle à côté de ce début de potager, pour faire pousser les tomates, choux et salades dans de bonnes conditions. Je suis contente des premiers résultats, et comme la petite saison des pluies a commencé, nos petits semis sont arrosés naturellement et régulièrement.

Nos plans ne s'arrêtent pas là  : nous allons prendre des poules aussi. Le poulailler est existant, il suffit de le remettre un peu en état. Ca me semble bien sympathique d'avoir quelques oeufs ! Puis dans un deuxième temps, des lapins. N'y connaissant pas grand'chose, nous comptons sur les conseils d'un ami, qui lui est très calé en potager et en animaux de la ferme. Mais pour commencer, nous allons prendre un voire deux chats. La campagne est la campagne, et les rongeurs y vivent aussi. Avec une prédilection pour la cuisine, en partie ouverte aux quatre vents. Et ça tombe pile-poil, la chatte d'Afrisem a eu des petits, une fois de plus, et j'ai tout de suite mis une option : dès qu'ils sont sevrés, je les emmène à la maison !