Arushaniouz

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Les routes

 

A quoi peut bien ressembler le réseau routier burkinabé ? C’est simple : des deux-voies en plus ou moins bon état relient les principales villes du Burkina Faso. Les routes secondaires sont souvent des pistes.

 

N’empêche que parfois, les pistes sont plus praticables que les routes goudronnées ! Sur la route de Ouagadougou à Boromo par exemple, surtout après cette dernière saison des pluies, il y a de grands trous qu’il vaut mieux éviter. Ce sont les enfants des villages se trouvant le long de cette route qui comblent les trous avec de la terre, des cailloux et des branches, un travail pour lequel ils essaient d’obtenir un peu d’argent de la part des automobilistes en faisant signe avec de grands branchages. La piste qui va de Leo à Ouagadougou est au contraire très belle : large, lisse, et bien entretenue. Enfin, elle l’était la dernière fois que je suis passée par là.

 

Il n’y a pas d’autoroutes, mais il y a des péages. Les péages se trouvent aux accès et sorties des villes, et on paye généralement son aller-retour. Il est donc important de bien conserver son billet ! Des postes de douane se situent après les péages, mais cela ne concerne généralement que les transports routiers.

 

La conduite demande une attention de tous les instants. Il n’y a, comme je le disais, que deux voies, et elles sont fréquentées par les cars, camions, voitures, motos, vélos, ânes, piétons…  La route appartient à tout le monde ! Il est fortement déconseillé de rouler de nuit. Non seulement les routes ne sont pas éclairées, mais beaucoup de véhicules non plus ! Sans parler des piétons, cyclistes, et bien entendu des animaux. Mieux vaut s’abstenir.  Et c’est ce que je fais. De jour aussi, d’ailleurs.

 

En regardant ces quelques photos des routes et des camions de Mercator, je pense qu’il vous est aisé d’imaginer que la combinaison des deux pose parfois souci…  Et pour la petite histoire, le gros camion avec le nez dans l’eau et le ventre de la remorque couché sur la piste, est resté complètement coincé. Plus moyen de le faire avancer ni reculer. Ils ont dû faire venir un engin spécial pour le pousser et le sortir de ce mauvais pétrin. Et ce genre d’imprévu prend du temps, beaucoup de temps, et demande beaucoup, beaucoup de patience aussi !

 

 



04/12/2012
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