Arushaniouz

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Mondanités et autres rencontres

Ouagadougou a reçu une délégation d’hommes d’affaires néerlandais la semaine dernière, par le biais du NABC, Netherlands-African Business Council. Rijk Zwaan y a participé, et j’ai rejoint Jan et Christophe pour assister aux différents événements.

Nous avons commencé par une rencontre à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Ouagadougou, réunissant les participants néerlandais et burkinabés. Après l’incontournable cérémonie d’ouverture et plusieurs présentations sur le pays et son économie, nous nous sommes engagés dans une vraie séance de speed dating : chaque entreprise néerlandaise présente a rencontré un certain nombre de candidats « partenaires d’affaires », qui  se sont succédés pour des prises de contact et discussions d’une durée de 20 minutes maximum. C’était intensif, rapide, et il faut le dire, très efficace. Et l’organisation était tout simplement parfaite.

L’après-midi, je n’ai pas accompagné ces messieurs, mais je les ai retrouvés le soir pour un cocktail à l’ambassade des Pays-bas.  Ce cocktail a permis non seulement de boire un petit coup et de déguster quelques canapés, mais aussi et surtout d’approfondir les contacts pris le matin, et d’en rencontrer d’autres. Et il y avait du beau monde ! Plusieurs ambassadeurs, des consuls, des chefs d’entreprise, quelques hautes personnalités burkinabées. Et nous, bien sûr.

Le lendemain, nous avions la journée pour nous. C’est-à-dire pour Rijk Zwaan. Nous sommes d’abord partis dans les champs. J’y étais une semaine auparavant, et c’est impressionnant comme tout est aride maintenant, en l’espace de quelques jours seulement. Puis, nous avions un rendez-vous inattendu et que je qualifierais même d’insolite…

Jan et Christophe avaient fait la connaissance d’une haute personnalité la veille au soir à l’ambassade (j’étais quant à moi déjà sagement rentrée à la maison), qui nous a invités à venir visiter son usine de biocarburant.  Figurez-vous qu’il s’agit du ministre du roi des Mossi, la principale ethnie du Burkina Faso. C’est ici quelqu’un de vraiment important, et d’ailleurs, les Burkinabés s’inclinent devant lui et l’appellent « Sa Majesté ».  Nous l’avons appelé Monsieur…  Au demeurant, il est très sympathique et ouvert, et nous a proposé une  collaboration pour nos essais. A suivre donc !

Comme nous avions faim et que c’était l’heure, nous sommes allés manger un bout. Jan a pu mesurer le climat local à sa juste valeur et dans toute sa splendeur : nous avons déjeuné à l’extérieur et il faisait vraiment chaud. Puis nous nous sommes réfugiés au bar confortablement climatisé d’un grand hôtel, non pas pour se relaxer, mais pour nos rendez-vous de l’après-midi. Autant vous dire que le programme était chargé et encore, nous n’avons pas eu le temps de tout faire !

Tout le monde est reparti maintenant, et le calme est revenu sur Ouagadougou… Enfin, presque, car les deux semaines qui me restent avant nos petites vacances en France, seront bien rythmées par encore plusieurs rendez-vous et visites que je vais faire pour Rijk Zwaan.

 



16/04/2013
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