Arushaniouz

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Noël à Ouaga

J’espère que vous avez tous passé un excellent Noël ! Pour nous, c’était un Noël sous le soleil. La journée de lundi a été consacrée aux achats, comme toujours de dernière minute. On ne se refait pas... Me voilà partie dès le matin pour essayer de trouver des mets de circonstance… A force d’aller à la pêche aux informations, j’ai réussi à trouver une poissonnerie aux normes d’hygiène adaptées à nos organismes d’occidentaux. Cette poissonnerie est en fait un container frigorifique, rempli de poisson surgelé. L’endroit est propre et l’accueil très sympathique. Malheureusement il n’y avait pas tout à fait ce que je cherchais, mais j’ai finalement opté pour de belles crevettes et des filets de rouget. Puis un tour à la cave aux vins et au supermarché, pour le reste des achats. Il y avait même des huitres, mais je n’ai pas osé faire cette expérience.

 

Une fois les emplettes effectuées, ce qui m’a quand-même pris une bonne partie de la matinée, Bitha et moi avons fait la cuisine à quatre mains. Je lui ai appris à faire la pâte à choux, la crème pâtissière, la crème chantilly, et un bon gratin dauphinois. Le résultat a été très satisfaisant, malgré des ingrédients pas tout à fait les mêmes qu’en France et le manque d’ustensiles. Nous avons travaillé à l’ancienne quoi, tout à la main. Nos efforts ont été récompensés par une petite dégustation de choux, que Bitha a adorés.

 

Après notre petit repas de Noël, qui était délicieux, et le déballage des cadeaux, nous sommes allés à la Cathédrale de Ouaga pour la messe de minuit ! Une grande première pour l’athée convaincue que je suis. Il y avait un monde fou pour cette messe en plein air. Chacun avait apporté sa chaise, ce qui fait que nous, nous étions debout. Mais une âme charitable nous a prêté un petit banc et nous avons pu nous asseoir à tour de rôle. J’avoue que nous avons failli partir avant la fin, d’ailleurs Nils a déclaré forfait et est allé se réfugier dans la voiture, mais Philippe et moi avons tenu bon. La messe était dite en français et en mooré, respectivement par l’archevêque blanc et un prêtre noir. L’ambiance était catholique et dévote, consacrée à la prière. Il y avait deux chœurs, qui chantaient des psaumes chrétiens accompagnés d’instruments africains. Et ce n’est pas rien, j’ai même chanté Gloria in excelsis deo, sur fond de balafon et djembé ! Rien que pour ça, ça en valait la peine de faire le déplacement !

 

Nous sommes retournés à la cathédrale hier, pour une petite visite touristique. Je voulais voir la crèche dans la cour, qu’on n’avait pas pu approcher la veille, mais il ne restait plus que la petite case en chaume. Et voici quelques photos de l’enceinte de la cathédrale pour une petite visite virtuelle.

 

 

   

 

   

 

   

 

   



26/12/2012
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