Arushaniouz

Arushaniouz

On continue les explorations

Si le dimanche à Bamako, c'est jour de mariage, le samedi à Arusha, il n'y a pas grand'chose à faire. Alors on s'occupe comme on peut, et nous avons décidé de continuer nos explorations autour de la ville. D'autant plus que Philippe a investi dans un superbe appareil photo, et m'a généreusement donné l'ancien : nous voilà devenus des apprentis reporters ! 

 

Cette fois, de chez nous, nous sommes partis au sud d'Arusha. C'est simple : on tourne à gauche sur Njiro road qu'on suit jusqu'au bout. Ca veut dire jusque là où deux rivières se rejoignent et qu'il n'y a plus que le vide. D'abord le goudron, puis la piste, puis plus rien du tout. Juste de quoi garer la voiture.

 

On y est entouré de falaises, à gauche et à droite,  et tout au fond, de l'eau. C'est joli. J'ai essayé de prendre quelques photos artistiques, mais si l'exercice m'a plu, le résultat laisse encore à désirer.  

 

Après une bonne heure de prises de vue, se croyant tout seuls sur le plateau, nous nous sommes aperçus qu'il y avait en fait beaucoup d'activité ! J'ai pris un petit chemin un peu en contrebas, et suis tombée sur une carrière où des femmes cassaient la pierre. Ca m'a fait pensé au très beau roman "Photo de groupe au bord du fleuve" d'Emmanuel Dongala, qui raconte comment des femmes africaines qui gagnent durement leur vie en cassant la pierre se réunissent et se soulèvent pour faire valoir leurs droits. Quelques femmes ont accepté que nous les prenions en photo, un petit moment d'échange sympathique. 

 

Puis c'était l'heure du repas, et nous avons cherché un petit coin où pique-niquer. Pas évident, la végétation est drue et parsemée, mais nous avons finalement déniché un endroit où un acacia parasol proposait un peu d'ombre. Même si c'est l'hiver ici actuellement, et que le soleil se fait rare, quand il est là, il est brûlant. Et sous notre acacia, avec de la crème solaire, j'ai quand-même attrapé un coup de soleil. Pendant que nous faisions une petite sieste sur notre couverture Masaai, un petit garçon est passé plusieurs fois tirant fièrement son camion en carton, avec des roues faites de bobines de fil. Un petit chef-d'oeuvre tout terrain. J'ai pensé à Lorenzo, notre petit-fils, avec tous ses jouets en plastique... 

 

Le week-end prochain, nous serons à Mwanza, au bord du lac Victoria. J'y vais pour Nane Nane, l'événement agricole national annuel, et pour joindre l'utile et l'agréable, Philippe vient avec moi. Je vous raconterai !  

 

 

  falaises.JPG carriere.JPG carriere3.JPG camion2.JPG 


 

    

 

 

 

 

 



30/07/2017
2 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 18 autres membres