Arushaniouz

Arushaniouz

Rock à Ouaga

Le week-end dernier avait lieu la 6ème édition de Rock à Ouaga, dans les jardins de l’Institut Français. Evidemment, nous y sommes allés pour voir, et écouter.

Sur les trois groupes qui étaient prévus ce samedi soir, deux se sont finalement produits. Tout d’abord un groupe touareg, Derhan. On ne pouvait pas rater ça ! Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de voir des Touaregs se produire sur scène ! Il s’agissait d’un hommage que rendaient les musiciens de ce groupe nigérien à leur leader Koudédé. Koudédé, artiste nomade et grand défenseur de la paix au travers de ses compositions, a perdu la vie dans un accident de voiture en octobre dernier.  J’ai bien aimé leur musique, très africaine, enfin, probablement très touarègue, et c’était un joli spectacle. Mes photos ne sont pas terribles (mais vous avez l’habitude maintenant), car la scène était quasiment à la même hauteur que le public. J’ai réussi à attraper quelques-uns des musiciens un peu plus tard, et ils ont bien voulu poser pour moi.  

Puis nous avons eu les JOKE. « Un groupe de funky-punk à la formation détonante dont l’objectif est d’ambiancer les scènes, salles et festivals qui croisent son chemin » *.  Je ne savais pas ce que pouvait bien être le funky-punk, et ne le sais toujours pas, n’ayant reconnu ni le funk ni le punk, mais c’était probablement une façon un peu trop simpliste d’aborder leur musicalité, qui au demeurant n’est pas mal du tout. C’est incisif et entraînant. Pour bien me mettre dans l’ambiance, je me suis fondue dans la foule, pas très nombreuse d’ailleurs, et à peu près à part égale noire et blanche. Un gentilhomme burkinabé m’a invité  à danser, et nous avons bien ri, ayant chacun notre style.  Les JOKE, fidèles à leur objectif, se sont donné beaucoup de mal pour faire participer le public, avec des résultats mitigés.  Mais comme nous avons déjà pu le constater lors d’autres concerts ou festivités, les Burkinabés ne bougent pas beaucoup.  On m’a dit d’ailleurs que c’est un public très difficile, assez attaché à ses racines et traditions. Les groupes africains s’arrangent la plupart du temps pour proposer un morceau dans chaque langue et tradition « du coin », pour plaire au plus grand nombre, et ainsi « ambiancer la soirée », comme on dit ici.

Après avoir acheté un t-shirt souvenir (eh oui), nous avons continué à ambiancer la soirée à notre façon avec quelques amis, et fait un Ouaga by Night en bonne et due forme.  Le lendemain a été plutôt difficile… mais chut...

 

*brochure CCF  

 

 

 



05/04/2013
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 18 autres membres