Arushaniouz

Arushaniouz

Tarangire

 0Elephants.JPG Elephants.JPG https://static.blog4ever.com/2012/11/719029/artfichier_719029_7619429_201803112117676.jpg



Tout récemment, nos enfants sont venus à Arusha, avec nos 2 petits enfants Lorenzo et Addyson. Enfin, ils ont pu voir où et comment nous vivons ici en Tanzanie. Quel plaisir d’être tous ensemble, de leur montrer notre maison et les environs, Arusha, et un petit peu de Tanzanie. A part pour Nils, c’était leur première rencontre avec l’Afrique.  Malheureusement leur séjour a été un peu rythmé par les caprices de notre voiture, mais grâce à ça ils ont pu découvrir Arusha côté garagistes, ce qui n’est pas donné à tout le monde ! Heureusement nous avons quand-même pu allier ces contretemps avec des sorties bien sympathiques, en contentant petits et grands.

 

Le clou de leur séjour était bien évidemment une journée safari, Tanzanie oblige. Parée d’une batterie et de plaquettes de frein toutes neuves et d’un radiateur sans fuites, la voiture nous a transportés jusqu’à Tarangire, à  un peu moins de 3 heures de route de chez nous. Evidemment, la police nous a arrêtés en cours de route pour un contrôle… Nous avons baissé la vitre, avons souri poliment au policier en nous demandant ce qui allait bien pouvoir se passer cette fois, et voilà qu’une petite voix  de l’arrière de la voiture a dit « jambo bwana ! ». Lorenzo s’exerçait aux quelques mots de Swahili qu’il connaissait, ce qui a beaucoup fait rire le policier, qui lui a appris du coup à dire « jambo polisi ». Et nous avons pu repartir sans nous acquitter d’une amende quelconque !  

 

Et nous voilà à Tarangire pour notre safari. Une fois dans le parc, nous avons rapidement bifurqué pour semer  les – nombreux – véhicules des compagnies de safari, pour avoir l’impression de sillonner les pistes seuls.  Il faisait très chaud ce jour-là, et les mouches tsé tsé étaient au rendez-vous. Elles piquent fort, comme des taons, et l’idée n’est pas très agréable. Le risque d’attraper la fameuse maladie du sommeil est heureusement très faible : la mouche doit être infectée, et trouver un terrain favorable, ce qui n’est pas le cas chez une personne en bonne santé (ouf). A part des mouches tsé tsé, nous avons vu de très nombreux éléphants. C’était magique. Un troupeau suivait l’autre, et à deux reprises la voiture a été encerclée de ces gros mammifères. A pouvoir les toucher à travers la vitre ! On pouvait même compter leurs poils.  Nous n’étions parfois pas très rassurés, ne sachant pas très bien ce que les gros mâles impressionnants avaient en tête. Quand ils sentent une menace pour leur famille, surtout quand il y a des petits (ce qui était le cas), ils n’hésitent pas à charger. La voiture est bien peu de choses dans ce cas-là ! Mais rien de tel, ils étaient calmes et sereins (re-ouf).

 

Tout d’un coup, nous avons aperçu des girafes au loin dans la vallée, et avons dare-dare changé notre trajectoire pour aller les rejoindre. Et oui, la piste nous a menés jusqu’à elles, pour un nouveau spectacle réjouissant.  Puis l’heure du repas ayant sonné, nous avons rejoint l’aire de pique-nique. Pas question de poser sa nappe sous un arbre, éventuels fauves obligent… donc nous avons rejoint les autres touristes. Les singes étaient également au rendez-vous. Le « malin comme un singe » a une fois de plus pu se vérifier : rapides comme l’éclair, ils volent directement dans les assiettes dès qu’on tourne un peu la tête.  Au grand plaisir de tous, j’avoue. Voir un singe éplucher et déguster la banane qu’il vient de chaparder,  assis sur la barre de la table avec sa queue servant de 5ème patte pour le tenir en équilibre, c’est plus que sympathique.

 

Repus, nous avons repris la piste, et le guide d’une voiture de safari nous a fait signe de nous arrêter : 3 lions dormiraient dans la savane, sous un acacia parasol. En effet, nous avons aperçu des formes dans les hautes herbes, et de temps à autre ce qui était bien une queue de lion, balayant l’air. Malheureusement nous n’en avons pas vu plus que ça, mais rien que l’idée de se trouver à quelques dizaines de mètres de ces grands fauves, ne nous a pas laissé indifférents.

 

Après avoir rencontré encore quelques éléphants, girafes, phacochères, zèbres, et autres gazelles, il était temps de rebrousser chemin. Nous avons pris la piste la plus directe pour retrouver la sortie du parc, mais aussi la plus cabossée…  De la vraie tôle ondulée, un calvaire. Ca vibre et cahote dans tous les sens, et nous avons surtout doublement sécurisé bébé contre toutes ces secousses. Mais tout doucement, pole pole comme ils disent ici, en roulant à 10 à l’heure, nous avons enfin rejoint des routes plus carrossables.  Fatigués, mais la tête pleine de beaux souvenirs.

 

 https://static.blog4ever.com/2012/11/719029/artfichier_719029_7619437_201803112544941.jpg



11/03/2018
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 18 autres membres